LE SAVIEZ-VOUS ?
Découvrez des anecdotes sur le plus vieux quartier de Lausanne.
L'Ancienne Académie, actuel Gymnase cantonal de la Cité, abrite un mur intérieur nord d'une maison du XIIIème siècle avec meurtrière. Vestige unique à Lausanne.
Source : Gymnase cantonal de la Cité, plaquette
© Virginie Confino
Août 2024
Les Escaliers du Marché, lien direct et abrupt entre la Palud et la Cathédrale, sont un des sites les plus pittoresques de Lausanne.
Leur existence est mentionnée dès le XIIIe siècle et leur forme actuelle, escaliers de bois couverts serpentant et doublé d’une rue pavée très raide, remonte aux années 1717-1719. Dans leur partie supérieure, leur continuité a été rompue par la rue Pierre-Viret, créée en 1911 dans le prolongement du pont Bessières, puis artificiellement rétablie par l’installation d’un passage sous voie en 1975.
C’est sur une place aménagée à leur droite, et dont il reste un reliquat ombragé d’arbres en contrebas de la rue Pierre-Viret, que se tenait le marché de la ville jusqu’au XIVe siècle, d’où leur nom.
Source : Ville de Lausanne
© Virginie Confino
Août 2023
Avant que le talus Curtat n’existe, il se tenait à cet emplacement un ensemble d’immeubles appelé l'îlot Fabre et dont la rue portait le nom de rue Fabre. L’îlot a été démoli entre les années 1934 et 1939 pour laisser place au talus verdoyant avec la vue sur la cathédrale que nous connaissons.
© Virginie Confino
Juin 2023
En 1841 et 1844 a lieu un réaménagement de la cour du château. L'architecte lausannois Louis Wenger abaisse la place inférieure au niveau de la rue de façon à dégager le bas de la façade sud encombrée jusque là d'une courette qui servait de bûcher et empiétait sur la place.
Vers 1890, la place est encore abaissée de plusieurs mètres pour faciliter la circulation dans la Cité-Dessus et la porte Saint-Maire est détruite. Cela permet l'agrandissement de l'Ecole de chimie construite entre 1889 et 1891 et de la Préfecture (1894-1895). La place a alors son aspect et niveau actuel. La volée d'escaliers de bois, construite en 1844, qui permet l'accès à l'esplanade ou partie haute de la place, sera remplacée par des escaliers de pierre en 1926.
Source : Canton de Vaud
© Virginie Confino
Février 2023
Les huit grandes statues des deux côtés du portail Montfalcon, de la cathédrale, représentent des personnages bibliques. Mais une de ces statues possède une particularité physique étonnante. La troisième statue depuis la gauche a des cornes sur la tête. C’est Moïse. Cette particularité est due à une confusion du mot coronatus, «couronné» et cornatus, «cornu» par les copistes dans la version latine de la Bible.
Source : Cathédrale de Lausanne
© Virginie Confino
Novembre 2022
La porte des escaliers du Marché est détruite à la fin du siècle et le pasteur David Levade, en 1782, fait bâtir à sa place le pavillon Levade qui, soutenu par des colonnes, surplombe depuis les escaliers. Des bancs sont installés sur la terrasse en 1788.
© Virginie Confino
Octobre 2022
En juillet 1947, les Amis de la Cité désirent rétablir un point de rafraîchissement et redonner de l’animation sur l’esplanade de la cathédrale. Ils s’adressent donc à la ville. Hélas, celle-ci ne possède pas de bassin en dépôt dans ses magasins susceptible de faire l’affaire.
La Direction des travaux propose alors qu’une nouvelle fontaine soit installée grâce à la somme léguée par Adèle Petter à son décès. La fontaine est installée en mai 1952. Le tailleur de pierres M. Fatio sculpte un bloc de granit du Tessin, en prenant soin d’aménager deux petits bassins réservés aux chiens, afin de respecter la volonté de la donatrice.
Source : "Guide des fontaines de Lausanne et environs" par Antoine Schneider, sous la direction de Sébastien Apothéloz. Editions Favre, 2016
© Virginie Confino
Juillet 2022
La Cathédrale était traversée jusqu'au début du XVIe siècle par l'actuelle rue Cité-Devant depuis la place du Château et débouchait sur la façade sud de l'édifice. On peut encore voir sur la gauche de la façade (au-dessus de la porte) un reste de la voûte. La rue passait à travers l'édifice à la hauteur de la "grande travée" alors séparée de la nef. Il s’agissait de l’unique passage possible entre le nord et le sud de la colline.
C'est l'évêque Aymon de Montfalcon qui, vers 1502 - 1505, décida que l'entrée dans la Cathédrale se ferait par l'entrée actuelle, plutôt que par le portail sud construit à cet effet. Les deux ouvertures qui permettaient le passage de la rue extérieure furent fermées, dans le même temps, le mur de l'ancienne entrée démoli et le massif occidental, devenu alors entrée principale, reçu le portail principal en 1515 offert par l'évêque.
Source : Cathédrale de Lausanne
© Virginie Confino
Juin 2022
Dans le corridor de l’ancien palais épiscopal de Lausanne, le château St-Maire, on peut encore admirer l’ensemble de peintures murales allégoriques qui fut commandé par le prince-évêque Aymon de Montfalcon au début du XVIe siècle.
Elles retracent le Bréviaire des Nobles et le Bréviaire des Bourgeois, d’après deux poèmes en vieux français et sont parmi les plus anciennes de la Renaissance en Suisse.
© Virginie Confino
Mai 2022
La rue de l’Académie est créée vers 1844 suite à la démolition de plusieurs maisons entre la ruelle du Lapin-Vert et la rue Cité-Derrière.
C’est sans doute lors de la reconstruction des bâtiments situés à l’angle nord-est de la rue que la fontaine est installée peu après 1844. Selon un plan de 1862, elle ne comporte à cette époque qu’un seul bassin. Le petit bassin a vraisemblablement été ajouté par la suite pour répondre aux besoins domestiques des habitants.
Source : "Guide des fontaines de Lausanne et environs" par Antoine Schneider, sous la direction de Sébastien Apothéloz. Editions Favre, 2016
© Virginie Confino
Avril 2022
Dès le début de l’année 2017, le Bureau des passeports d’Ouchy a ouvert ses portes à la Cité, rue Curtat, dans les locaux de l’imprimerie Atelier Typo de Nicolas Regamey, qui se charge de réaliser les passeports.
Le Passeport Oscherin est un signe de ralliement des citoyennes et citoyens d’Ouchy. Il permet, comme le stipule sa première page, «d’entrer à Ouchy en tout temps» et, tamponné lors des nombreuses manifestations oscherines, il témoigne de l’attachement de son détenteur à la belle Commune Libre d’Ouchy.
Source : Confrérie des pirates d'Ouchy
© Virginie Confino
Février 2022
Bâtiment La Mercerie
Le premier hôpital de Lausanne est fondé en 1282 par l'évêque Guillaume de Champvent. Il est alors dédié à la Vierge Marie et sera agrandi à plusieurs reprises au cours des siècles. L'ancien bâtiment est détruit après l'invasion bernoise et est totalement reconstruit par Rodolphe de Crousaz entre 1766 et 1771 et devient, avec l'Académie et l'Hôtel de ville, l'un des symboles architecturaux de cette période.
Tout d'abord propriété de la ville de Lausanne, le bâtiment est racheté par le canton en 1806 et sert successivement de prison, puis à nouveau d'hospice et d'hôpital jusqu'en 1875. Il est utilisé dès 1879 comme bâtiment scolaire, dans le cadre du gymnase de la Cité et est inscrit comme bien culturel suisse d'importance nationale.
Source : Wikipédia
© Virginie Confino
Janvier 2022
L’ancienne Académie, première école supérieure de théologie protestante et francophone en Europe, est fondée en 1537.
En 1890, l'Académie est transformée en université grâce au legs de Gabriel de Rumine et à la création de la Faculté de médecine. Jusqu'alors c'est à Berne que les futurs médecins suivaient leur formation à partir de la deuxième année. Mais l'anatomie est déjà au programme de première à Lausanne depuis 1882.
Inscrite comme bien culturel suisse d'importance nationale, l'ancienne Académie est actuellement utilisée comme bâtiment du gymnase de la Cité après avoir été rénovée entre 1979 et 1986.
Source : Wikipédia
© Virginie Confino
Novembre 2021
Le canton de Vaud crée en 1822 à Lausanne, pour remplacer l'Académie de dessin, l’École cantonale de dessin, qui s'installe à la Cité-Devant 2. Marc-Louis Arlaud, peintre et portraitiste vaudois né en 1772, en devient le directeur. Les locaux se révèlent trop exigus et humides et, en 1834, Marc-Louis Arlaud offre 34 000 francs au canton pour que soit construit à Lausanne un édifice réunissant l’École de dessin et un musée des beaux-arts, à la condition que le musée soit appelé Musée Arlaud.
Source : Wikipédia
© Virginie Confino
Octobre 2021
On se souvient que le major Davel est né à Morrens, mais peu savent qu’il a passé son enfance depuis l’âge de six ans à la rue de la Mercerie à Lausanne. Son « appel à la ville de Lausanne » et son manifeste dénonçant les abus du gouvernement bernois lus sur la place de la Cathédrale seront sans succès immédiat et il sera exécuté le 24 avril 1723 à Vidy.
© Virginie Confino
Septembre 2021
En haut des escaliers du Marché, au niveau de la rue Pierre-Viret, un pavage représente le blason de la Cité, le quartier le plus ancien de la ville. Cet écu divisé verticalement en deux parties rappelle celui aux deux ciboires de l’évêché de Lausanne, choisi au XVIIe siècle.
© Virginie Confino
Août 2021
Observez minutieusement le bas du bâtiment de l'Ancienne Académie à la rue Cité-Devant. Vous pouvez y voir des fossiles de coquillages datant de plusieurs millions d’années. Cette pierre, le grès coquillier, a été extraite dans le Nord du Canton de Vaud. Elle atteste de la présence dans toute la région de vastes mers, il y a fort longtemps.
Source : Ville de Lausanne
© Virginie Confino
Juillet 2021
A la suite de l’annulation de l’édition de 1971 de la Fête à Lausanne, l’Association des Amis de la Cité par l’initiative de l’un de ses membres, Gil Pidoux, comédien et écrivain lausannois, propose à la ville de Lausanne de développer un événement culturel à la Cité dans le cadre de la fête. Le Festival de la Cité est né. La Municipalité appuie le projet.
Dès 1972, un nouveau festival pluridisciplinaire gratuit d’une semaine prend ses quartiers dans le cœur du quartier historique et vient renforcer l’offre proposée sur 2 jours par la Fête à Lausanne.
En 1983, l’organisation du Festival de la Cité se détache de cette fête qui l’a vu grandir et deux ans plus tard le Festival de la Cité devient une structure financière indépendante. Cette dernière se transforme en 2002 en une fondation privée. A partir de cet instant, elle prend le nom officiel de Fondation Festival de la Cité et entame un processus de professionnalisation.
Source : Festival de la Cité
© Virginie Confino
Juin 2021
Inaugurées en décembre 2003, les nouvelles orgues de la Cathédrale de Lausanne sont une prouesse technique et musicale :
* dix ans d’étude et de réalisation
* deux concours internationaux
* 7'396 tuyaux, 6 claviers et pédalier, deux consoles, un Fernwerk (clavier d'écho)
* le premier orgue au monde à avoir été dessiné par un designer (Giorgetto Giugiaro)
* le premier orgue à contenir les 4 principaux styles de la facture d’orgues (classique et symphonique français, baroque et romantique allemands)
*une réalisation internationale, puisque des entreprises de Suisse, des Etats-Unis, du Canada, d’Italie, d’Angleterre et d’Allemagne ont participé à sa construction
* un coût total de plus de six millions de francs
* 150 000 heures de travail
* le premier instrument construit par une manufacture d'orgues américaine (Fisk) dans une cathédrale en Europe
Source : Cathédrale de Lausanne
© Virginie Confino
Mai 2021
La police de sûreté avait ses locaux dans l'actuel immeuble de la rue de l'Académie 3 de 1921 à 1998. Leur adresse postale ayant changé deux fois en fonction de modifications de la numérotation des rues.
© Virginie Confino
Avril 2021
Détruit par un incendie dans la nuit du 13 mai 2002, le bâtiment Perregaux (du nom du célèbre architecte vaudois) qui abritait le parlement vaudois depuis la constitution du canton le 14 avril 1803, a été reconstruit et inauguré en 2017. Pour l'anecdote, la charpente est constituée de près de 800 arbres certifiés coupés dans les proches forêts du Jorat.
Source : Lausanne musées
© Virginie Confino
Mars 2021
C’est un certain Henri Fiaux qui a suggéré de changer le nom «Société de développement du quartier de la Cité et de ses abords» en «Amis de la Cité».
L’érosion des membres, passés de 203 à 48 membres après la guerre de 14-18, le sentiment que le terme développement était désuet, et aussi le désir de s’adresser à des habitants d’autres quartiers, ont été les arguments qui ont convaincu le comité, qui a adopté la proposition le 6 février 1919, l’ancien nom étant conservé comme sous-titre.
Source : Alain Faucherre
© Virginie Confino
Février 2021